Comment étudier le cerveau d’un patient ?

Le cerveau est un organe qui présente des mystères tant dans son développement que dans son fonctionnement. Siège des comportements et des interactions entre les individus, il est à l’origine de toute faculté intellectuelle. Comme tout autre organe, le cerveau est à l’épreuve de nombreuses pathologies dégénératives.

C’est pourquoi son étude revêt d’une grande nécessité dans la recherche de traitements médicaux adaptés aux différents troubles neurologiques. En effet, le cerveau se range dans la catégorie des organes du corps humain difficile à consulter en raison de la boîte crânienne qui le protège.

Heureusement, les avancées technologiques ont permis la mise au point de différentes techniques d’imagerie non invasives permettant de se rendre compte de l’état de cet organe en cas de trouble.

Quand faire recours aux techniques d’imagerie d’étude du cerveau ?

Les progrès de ces dernières années dans le domaine de la neuro-imagerie ont permis un développement considérable des connaissances sur l’anatomie et le fonctionnement du cerveau. Ils ont notamment permis de mettre au point des techniques pouvant permettre de déceler toute perturbation au niveau de cet organe.

Très employées dans le diagnostic médical, ces techniques sont sollicitées en cas de :

  • Troubles neurologiques ;
  • Traumatismes crâniens ;
  • Tumeurs cérébrales ;
  • Accident vasculaire cérébral hémorragique ;
  • Maux de tête aigus et chroniques, etc.

Quel que soit le trouble, les techniques d’imagerie permettent d’observer une activité ou une structure de ce centre nerveux afin d’expliquer toute anomalie.

Quelles sont les techniques d’imagerie d’étude du cerveau ?

Diverses techniques sont employées aujourd’hui dans l’étude du cerveau d’un patient. La plupart utilisent des rayonnements ou des champs magnétiques. Ces techniques ont d’ailleurs connu une plus grande avancée grâce au progrès de l’informatique. En voici quelques-unes !

La tomodensitométrie axiale

La tomodensitométrie axiale ou scanner TDM est un examen d’imagerie médicale permettant de produire sous forme de coupes axiales en 2D ou 3D des images des structures anatomiques de la boîte crânienne. Cet examen est destiné à l’observation du cerveau, des méninges, des cavités contenant le liquide rachidien, des nerfs auditifs et optiques, etc.

Contrairement aux appareils à rayon X ordinaires, les rayonnements émis au cours de la tomodensitométrie axiale sont assez puissants pour traverser le crâne. Ceci va permettre de réaliser de fines coupes axiales qui sont combinées grâce à un logiciel afin d’obtenir des images en trois dimensions du cerveau.

Pour certaines pathologies cérébrales (tumeurs cérébrales, abcès du cerveau…), la TDM peut nécessiter l’injection d’un produit de contraste iodé. Ce dernier est destiné à faciliter la reconnaissance des zones endommagées.

L’imagerie par résonance magnétique (IRM)

Contrairement au scanner TDM, l’imagerie par résonnance magnétique n’utilise pas les rayons X. Il s’agit d’une technique qui repose sur la propriété magnétique des noyaux des atomes d’hydrogène. En effet, ceux-ci sont capables d’émettre des signaux détectables lorsqu’ils sont placés dans un champ magnétique puissant et soumis à une radiofréquence particulière.

Cette modalité d’imagerie à l’avantage d’apporter une bonne visualisation de la graisse, de l’eau, donc de l’œdème et de l’inflammation avec une bonne résolution et un bon contraste. C’est l’imagerie privilégiée pour détecter des lésions, mais également pour prendre en charge un accident vasculaire cérébral. Cet examen est plus long qu’un scanner et peut aussi nécessiter un produit de contraste selon la pathologie en étude.