La GPA en Ukraine, une perspective pour l’infertilité

Là où l’Allemagne, la France, et d’autres pays européens l’interdisent, l’Ukraine légalise la gestation pour autrui ou GPA. Il s’agit une technique médicale permettant à deux conjoints, à un célibataire, voire à des homosexuels d’avoir un enfant en sollicitant le service d’une mère porteuse. Sa régularité a permis à plus 30 cliniques privées d’ouvrir leurs portes, afin d’accueillir des milliers de couples nationaux et étrangers.

GPA : une pratique légale en Ukraine

La gestation correspond à une procréation médicalement assistée. Sa réalisation s’effectue lorsqu’une femme est incapable de tomber enceinte, à cause d’une malformation ou d’une maladie. La gpa en ukraine constitue ainsi une solution pour son infertilité. C’est aussi une solution pour les couples homosexuels. Pour être plus précis, c’est un recours aux mères porteuses.

Si la Grèce et le Royaume-Uni l’autorisent uniquement à titre « altruiste », la France et 7 autres pays de l’Europe l’interdisent strictement. Quant à l’Ukraine, elle légalise la GPA à but lucratif au même titre que la Russie.

La loi ukrainienne permet à un couple national ou étranger de s’adresser à une des 30 cliniques privées afin de recourir à la GPA. Le médecin est tenu par le secret professionnel. Il lui est interdit de divulguer des informations médicales (infertilité, maladie, identités des demandeurs…) concernant la santé des 2 conjoints. Toutes les étapes sont faites avec une assistance médicale (gynécologues, thérapeutes) et dans un environnement encadré.

Le pays a déjà prévu des mesures pour éviter les pratiques illégales. La loi prévoit les obligations et les droits de chaque participant à la GPA. Elle contrôle également la légalité procédure tout au long du programme.

GPA : comment fonctionne-t-elle ?

La GPA en Ukraine suit un processus qui s’étale de 12 à 15 mois. Elle commence par la préparation des documents après contact avec la clinique. À ce stade, le passeport, l’acte de mariage et le certificat médical du couple sont requis. Le dernier document doit mentionner la cause de l’infertilité.

La procédure se poursuit ensuite par la sélection du programme. C’est là que les 2 conjoints sont appelés à choisir entre deux options : optez pour l’ovule de la mère ou faire appel à une donneuse d’ovule.

À l’issue de la sélection, les futurs parents se déplacent en Ukraine afin de débuter le programme. Sur les lieux, ils rencontrent la mère porteuse pour ensuite signer les contrats. Lorsque les deux parties se sont mises d’accord, le médecin procède ensuite à la fécondation in vitro. C’est seulement à ce stade que la grossesse commence.

Le couple doit se déplacer en Ukraine 2 semaines avant la date probable d’accouchement. Il se prépare à la naissance de leur enfant, même en cas de complication.

La procédure se termine par la filiation. Celle-ci consiste à établir l’acte de naissance du bébé dont le nom des parents doit y figurer.

Quelles sont les règles à respecter ?

Les règles à respecter sont prévues dans les contrats. Ces derniers déterminent les obligations et les droits des deux parties. La mère porteuse s’engage par exemple à adopter une alimentation saine pendant la grossesse. Elle est aussi tenue de se conformer aux recommandations du médecin. Son statut ne lui permet pas non plus d’exercer des droits parentaux à l’enfant.

Quant aux futurs parents, ils s’engagent à prendre toutes les responsabilités sur l’enfant. En cas de problème, ils devront aussi s’acquitter des factures.